Paul Picot | |
Pour fonder la « Société des Montres Paul Picot » en 1 976, il a fallu faire preuve d’une bonne dose d’esprit pionnier. Au milieu de la plus grosse crise de l’industrie horlogère européenne, quand de nombreux noms historiques disparaissent, cette nouvelle marque naît de la volonté de sauver le riche héritage de l’industrie horlogère suisse, nonobstant la crise du quartz, et d’en faire revivre les vraies valeurs. Le vieil art menace de tomber dans l ‘oubli, les artisans qualifiés disparaissent du marché de l’emploi et l’atmosphère jadis fascinante des ateliers cède aux affairements industriels de marques anonymes. Pour Mario Boiocchi, fondateur et président de la maison, la seule chance de l’horlogerie européenne réside dans la réaffirmation du pacte de qualité et de précision. Tandis que les concurrents japonais et américains forcent une bonne partie de l’industrie horlogère suisse aux compromis pour répondre aux exigences de la consommation de masse, Paul Picot décide d’emprunter de nouvelles voies. |